Drone et archéologie.
Drone et archéologie, un outil de cartographie mais pas seulement.
L’archéologie aérienne, c’est une histoire qui a commencé, il y a bien longtemps.
Avec la démocratisation de l’outil drone et ses avancées techniques, quelques heures suffisent pour modéliser, réaliser une ortho-photographie.
Fini l’avion, pour le repérage, fini le relevé papier au crayon et le fil à plomb pour cartographier et mesurer et effectuer des relevés fastidieux.
Si on compare le drone et l’avion. Le plafond bas de vol pour un aéronef habité est de 150 mètres d’altitude, quand un drone peut lui, descendre jusqu’à quelques dizaines de centimètres, et augmentent donc la précision des images prises. Sans omettre, le coût d’une telle prestation.
Le drone s’est donc engouffré dans cette faille (non temporelle)…
Mais l’avènement du binôme drone et archéologie date plus précisément de 2014, au Pérou, comme en atteste cet article.
Comme le cite, cet article du monde. Il y a eu un avant et un après.
Il s’agissait alors de cartographier dans le but de protéger ces sites des pillages.
Drone, Lidar et archéologie.
Le Lidar, c’est l’autre révolution de ce outil. Un complément à la technologie dite Géoradar qui, également diffuse des ondes de plusieurs hertz dans le sol.
La prouesse de cette technologie Lidar, réside dans le fait que les différentes longueurs d’ondes utilisées permettent de traverser la végétation.
On peut donc traverser une épaisse couche végétale afin d’obtenir la topographie d’un site, et donc de détecter la présence d’anomalies, de vieux chemins, et même de vestiges jusqu’ici non découverts car recouverts !!
De surcroît, ces deux méthodes de résonance magnétique, possèdent un argument de taille pour les archéologues: Elles sont non-destructrices, et n’endommagent donc pas les sites de fouilles.
Le projet part initialement d’un constat simple : les sources archéologiques consistent très souvent en des structures partiellement ou complètement enfouies. Des méthodes magnétiques d’imagerie et d’étude du sous-sol, non destructrices, sont de plus en plus utilisées pour localiser et caractériser des vestiges archéologiques et objets anthropiques invisibles en surface.
Archéologie et caméra thermique.
De plus en plus, des caméras thermiques sont utilisées. Mais à quelles fins ?
La thermographie avait été testée dans les années 1970, toutefois, il fallait embarquer cette technologie à bord d’un avion. Et on était, à cette époque, très loin mais alors très loin de la miniaturisation à laquelle nous sommes habitués aujourd’hui.
Souvent la découverte de structures anciennes voire très anciennes, reposent sur des fouilles, car elles ont partiellement ou complètement enfouies.
L’intérêt de cette technologie non destructrice, se révèle dans les exemples ci-dessous :
Alors qu’aucune anomalie n’est visible à l’oeil nu, un drone équipé d’une caméra IR, permettra de déceler des incohérences thermiques.
Le principe est simple : les fondations d’une habitation, les murs, enclos et autres présentant une plus grande inertie thermique que les sédiments alentour, ils auront tendance à se réchauffer moins vite quand la température augmente, et inversement. Par exemple si un couvert végétal pousse au-dessus d’une structure, le stress hydrique sera plus important car les racines pourront moins se développer. Est donc observable, l’inertie thermique à l’emplacement des structures.
Programmation de mission drone.
Bien entendu ce genre de mission, de prestation peut se faire en vol manuel, à main levée, il est par contre fortement conseillé d’utiliser des applications dédiées pour planifier votre vol.
Je vous invite à lire cet article sur la modélisation 3D
Bons vols à tous !!