Voler dans un espace réglementé

Voler dans un espace réglementé, demande certaines connaissances, qui n’ont aucun lien avec le pilotage en lui-même.

En effet, certaines missions sont plus délicates que d’autres et nécessitent une longue préparation. Ceci explique aussi parfois le coût de certains vols et de certaines missions qui nous sont confiés.

Il convient de bien préparer ses prestations en amont. Toute mission, nécessite de bien consulter les cartes aériennes. Il en va de la sécurité de tous.

Où puis-je voler ? Et à qui s’adresser ?

Deux cas de figures.

Soit, vous êtes ce qu’on a pour habitude d’appeler « un loisir », et dans ce cas vous devez consulter les cartes sur le site de géoportail. Vous verrez ainsi si vous avez le droit de voler dans cette zone,…ou pas. Il ne reste que peu de zones où, un « loisir » a le droit de voler.
Soit , vous êtes un professionnel du drone, et dans ce cas, vous pouvez, avec les bonnes autorisations, voler presque partout. Avec toutefois certaines restrictions (hauteur de vol, durée du vol, parfois même certaines marques de machines peuvent être proscrites).

Quand, vous êtes un professionnel du drone, il convient donc dans des zones bien définies, d’établir un protocole avec les instances aériennes. Ces dernières sont en charge de la régulation du trafic. Et vous donnerons le protocole à suivre pour avoir le droit d’évoluer dans ces espaces aériens.

Pour savoir qui contacter, rien de plus simple ! Vous pouvez par exemple vous rendre sur le site du SIA, et consulter les cartes VAC-

Vous devez ensuite, contacter le gestionnaire, afin de définir avec ce dernier le protocole à suivre. Parfois, un numéro de mission vous sera attribué. Vous devrez, dans la plupart des cas, appeler, et ce, avant votre vol, les responsables en charge de l’espace aérien. En règle général, vous devrez également les appeler en fin de mission.

Parfois, ces protocoles aériens, sont payants. Et oui ! Nous pourrions en débattre très longtemps. Car aux yeux de la DGAC, cela est interdit. Toutefois, il est clair que cela représente du temps de travail, de la préparation, et bien d’autres éléments qui « pourraient » justifier que ce service soit payant.

Comprenez-bien que nos petites machines représentent un risque élevé pour ceux qui naviguent dans les airs. Nous mettons en jeu, nos machines, et eux, leur vie.

Et cette photo ?

Oui, nous sommes dans un espace réglementé. Oui, un protocole a été établi. Sachez tout de même, qu’il a fallu, près de 4 semaines de négociation pour pouvoir effectuer ces vols. La photo a été prise lorsque le drone se posait. Il ne s’agit pas pour nous, de rentrer en « conflit » aérien, avec un appareil destiné, qui plus est, à sauver des vies. Nous avions donc comme consigne de nous poser quand l’hélicoptère des services d’urgence décollait. Même si ces derniers, ont un circuit préférentiel que vous retrouverez sur les cartes VAC, il convient de ne pas les gêner, et de ne pas perturber leur vol. Ces vols en drone sont périlleux pour tout le monde, car ils peuvent créer des perturbations.

De plus, comme vous pouvez le constater sur cette photo, une antenne relais, est à proximité. Il faut donc, avant chaque début de prestation s’assurer que ces antennes ne créent pas de perturbations sur votre machine.