Reportage photos et vidéos
Nos aventures, nos reportages photos et vidéos en cet été 2021 continuent. L’année est particulièrement dense et chargée en émotions.
Entre Juillet et Août, nous avons sillonné les grands espaces de l’Ouest. Non, pas l’Ouest américain, mais plutôt l’Ouest Armoricain. Du Poiré sur Vie en Vendée, pour un suivi de chantier, à Thouaré sur Loire en Loire Atlantique lors d’un reportage, Auray dans le Morbihan, en passant par les sessions en tant qu’instructeur au sein du meilleur centre de formation du monde.
Mais cette fois, un nouveau défi nous était proposé:
Filmer et photographier le GRIMP lors d’un exercice d’évacuation d’une éolienne.

A l’échelle
Commençons par vous présenter le GRIMP. Il s’agit d’hommes et de femmes hautement (c’est le cas de dire) qualifiés et entraînés. Le GRIMP, que signifie cet acronyme ? Et bien, c’est le Groupe de Recherche et d’Intervention en Milieu Périlleux. Leurs missions: intervenir à des hauteurs que le commun des mortels ne peut atteindre. Faire fi, de la hauteur ou de la profondeur. Evoluer et maitriser la verticalité aussi bien en hauteur qu’en profondeur.
Ce sont ces pompiers qui sont appelés pour extraire une personne d’une grue, d’un immeuble, ou même des catacombes ou autres souterrains. Ce reportage avec le Grimp s’effectue cette fois sur une éolienne.
Et le vertige dans tout çà ?
Et bien vaste question. Pourquoi aborder le thème du vertige, si nous avons l’habitude d’utiliser des drones pour capter ce genre de moments. Parce que cette fois la commande pour ce reportage avec le GRIMP était également de les accompagner au sommet de l’éolienne. J’ai longtemps travaillé sur les toits et terrasses de nos immeubles. Donc, je peux affirmer qu’à 30 mètres, je n’ai pas le vertige. Quid maintenant de se retrouver

En profondeur dans les airs
à 100 mètres de haut ?Pour tout vous dire, on m’avait annoncé 120 mètres.
Surprise à 120 mètres.
Et surprise, ces 120 mètres sont en bout de pale. J’ai donc gagné une vingtaine de mètres. Toujours est-il que nous n’avons pas eu le temps de la réflexion. A la question, « c’est toi qui monte avec nous ? « . J’ai à peine eu le temps de répondre, que me voilà, arnaché, bardé de mousquetons et d’un harnais. Quelques mètres à monter à l’échelle avant de prendre un élévateur tout droit sorti du film Abyss, de James Cameron. La question du vertige a vite été réglée. « La question est vite répondue ». Nous avons l’habitude des suivis de chantiers, et une des clés de la réussite d’un reportage réside dans le placement. Il faut imaginer que nous sommes dans la « tour » de l’éolienne à son sommet. Et, quand je pose la question quant à mon placement, la réponse est simple: Tu prends l’échelle, tu montes sur le moteur, tu ouvres la trappe, tu montes sur le toit et tu t’accroches à un point de fixation. donc, pas le temps d’avoir peur ou le vertige.
Au sommet d’une éolienne.

Reportage photo au coeur d’une turbine
Nous voilà donc, au sommet de cette éolienne en train de faire notre reportage photo sur le Grimp. La vue est impressionnante. Et les personnes au pied de l’éolienne qui suivent l’exercice d’évacuation sont juste de minuscules points qui se déplacent.
Il n’y a pas que la vue qui est impressionnante, les hommes du GRIMP le sont tout autant. Pendant une journée complète, nous avons alors suivi ces hommes lors d’exercices d’évacuation. Que cela soit, en intérieur ou en extérieur, nous avons pris un plaisir immense à shooter leurs exploits et entrainements.
L’ivresse de la hauteur.
Je connaissais l’ivresse des profondeurs, je connais désormais l’ivresse de la hauteur. On m’a demandé, mais pourquoi tu fais çà ? Quand, dites-moi quand j’aurai le possibilité de monter au sommet d’une éolienne ? Juste ce jour. Sauf, si on m’appelle à nouveau pour ce genre de prestation. Nous sommes prêts. N’hésitez pas à nous contacter pour vos demandes, extravagantes. On fera notre maximum pour répondre présent.

un saut dans le vide